Le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a réaffirmé la volonté de son pays de résoudre, par la négociation, toutes les questions en suspens avec l’Inde, y compris le conflit du Cachemire. Cette déclaration souligne l’importance accordée par Islamabad au dialogue comme voie privilégiée pour surmonter les différends historiques qui affectent les relations bilatérales entre les deux nations.
Lors d’une récente allocution, Nawaz Sharif a insisté sur le fait que le Pakistan est engagé dans une démarche visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région. « Nous souhaitons régler toutes les questions, y compris celle du Cachemire, par des moyens pacifiques et par le dialogue », a-t-il déclaré.
Le différend du Cachemire, qui oppose les deux pays depuis la partition de 1947, demeure l’un des principaux obstacles à une normalisation complète des relations indo-pakistanaises. Ce territoire revendiqué par Islamabad et New Delhi est à l’origine de plusieurs conflits armés et tensions militaires dans la région.
Dans ce contexte, le Premier ministre pakistanais a souligné l’importance de créer un climat de confiance mutuelle. Il a également appelé l’Inde à poursuivre les négociations dans un esprit constructif et historique, en tenant compte des aspirations des populations concernées.
Ces propos interviennent à un moment où les tensions militaires et diplomatiques entre les deux puissances, toutes deux dotées de l’arme nucléaire, restent élevées. La communauté internationale, y compris des grandes puissances et organisations régionales, encourage régulièrement le dialogue pour éviter toute escalade.
La position officielle du Pakistan reflète une stratégie qui privilégie la coopération et la résolution pacifique des conflits sur la scène sud-asiatique. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de sécurisation, visant à prévenir les affrontements armés et à promouvoir la stabilité régionale.