L’Iran a officiellement intégré dans son arsenal militaire les chasseurs russes Su-35, renforçant ainsi ses capacités aériennes dans un contexte géopolitique tendu. Cette acquisition illustre la volonté de Téhéran de moderniser ses forces armées malgré les sanctions internationales et les pressions régionales.
Le ministère iranien de la Défense a annoncé la réception et la mise en service des avions de chasse Su-35, un appareil de 4ème génération développé par la Russie, réputé pour sa maniabilité avancée et ses systèmes électroniques sophistiqués. Selon les responsables iraniens, cette intégration marque une étape majeure dans la transformation de la force aérienne nationale.
Le Su-35 est doté d’un radar à balayage électronique, d’une avionique moderne et d’une capacité polyvalente lui permettant d’accomplir des missions air-air comme air-sol avec efficacité. Cette acquisition offre à l’Iran une amélioration significative par rapport à ses avions plus anciens, tels que les MiG-29 ou F-14, ce dernier restant néanmoins une pièce maîtresse de sa flotte.
Dans un contexte où les tensions régionales restent élevées, notamment avec Israël et les États-Unis, la possession de Su-35 pourrait modifier l’équilibre aérien dans la région. De plus, cette collaboration militaire avec Moscou souligne le rapprochement stratégique entre les deux pays, déjà renforcé par des initiatives économiques et énergétiques.
Les experts militaires soulignent que l’intégration de ce type d’appareil à la force aérienne iranienne pose des défis en termes de maintenance et de formation, nécessitant une assistance technique continue. Néanmoins, l’Iran semble déterminé à surmonter ces obstacles pour diversifier et moderniser son parc aérien.
Cette décision s’inscrit dans une politique plus large visant à booster les capacités défensives du pays face aux menaces extérieures, en s’appuyant notamment sur des matériels russes et chinois, tout en poursuivant simultanément le développement de ses propres technologies militaires.
